Quaker
Le terme Quakers désigne couramment les membres de la Société religieuse des Amis, un mouvement religieux fondé en Angleterre au XVIIe siècle en rejet de l’anglicanisme. Conçu comme une forme primitive du christianisme centrée sur l’expérience personnelle de Dieu, ce mouvement mystique privilégie l’esprit à la lettre et se tient à l’écart de toute théologie rigide ou écrite.
Une égalité radicale au cœur du mouvement
L’un des aspects les plus remarquables des Quakers est leur profond égalitarisme. Rejetant tout intermédiaire entre l’individu et Dieu, la communauté refuse toute hiérarchie. Malgré quelques scissions au fil de son histoire, la Société religieuse des Amis a traversé les siècles sans bouleversements majeurs.
La solidarité des Quakers repose sur leur engagement total envers les principes et projets qui les unissent.
Cet alignement commun guide leurs comportements, réduit les frictions et assure la cohésion de leur mouvement.
Une gouvernance inspirée par la volonté divine
Les Quakers prennent leurs décisions lors de réunions, généralement mensuelles, considérées comme de véritables cultes. Chaque décision vise un objectif précis mais reste guidée par la recherche de la volonté divine, ce but commun supérieur qui les rassemble.
Plutôt que de recourir au vote, les décisions sont prises par consensus, considéré comme l’expression de la volonté de Dieu. Chaque participant écoute sa voix intérieure, et le processus ne laisse aucune place au pouvoir ou à l’ambition. Une décision est validée uniquement lorsqu’aucun membre ne s’y oppose de manière convaincue, estimant qu’elle irait à l’encontre de la Vérité.
Les avantages et défis d’un tel modèle
Cette méthode de décision par consensus, bien que lente, garantit qu’il n’y a pas de "perdants" une fois les décisions appliquées, et qu’aucune friction ne subsiste entre les membres. La recherche d’une adhésion collective prime, même lorsque les assemblées réunissent un grand nombre de participants.
Trois principes au cœur de leur gouvernance
- Une raison d'être commune : l’unité des membres repose sur la recherche d’une volonté divine partagée.
- Le consensus : les décisions ne nécessitent pas l’approbation unanime, mais l’absence d’opposition radicale.
- L’absence de hiérarchie : chaque membre participe sur un pied d’égalité.
Ces principes, propres aux Quakers, ont grandement inspiré les concepts modernes de collaboration organisationnelle et de sociocratie. Ils offrent une vision durable et inclusive de la gouvernance, centrée sur la cohésion et la recherche de sens collectif.
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