[Webinaire] Opportunités et risques de l’IA : ce que les entreprises nouvelle génération doivent absolument savoir !

Quel est l’impact de l’IA dans le travail ?

L’IA est sur toutes les lèvres depuis le lancement de ChatGPT qui l’a rendue visible publiquement. Selon Philippe Pinault, elle est perçue comme une “technologie disruptive”, comparable à l’Internet ou aux médias sociaux, qui change les paradigmes existants.

Il explique aussi que pour l’instant, “c’est encore très compliqué d’identifier les impacts à long terme de ce qu’amène cette technologie de rupture. De la même manière qu’en 1994, c’est-à-dire, il y a seulement trente ans, il était absolument impossible de deviner le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui !” Mais ce que l’on sait, c’est que l’IA peut jouer un rôle absolument fondamental et véritablement impacter la manière dont nous travaillons !

Cependant, l’IA n’est pas une baguette magique et ne résout pas tous les problèmes ! Bertrand Duperrin le précise : « la technologie nous donne le moyen de faire autrement. Après, il y a deux types d’entreprises : celles qui vont se transformer pour tirer le meilleur de la technologie et celles qui ne le feront pas. »

Pour être pleinement efficace, l’IA nécessite une compréhension réelle et une adoption complète. Philippe Lemaire le précise en mettant l’accent sur le rôle des collaborateurs. Selon lui, « le principal sujet n’est pas l’IA, mais plutôt les collaborateurs de l’entreprise. L’acculturation et la compréhension par les collaborateurs de cette technologie sont essentielles. »

Comment intégrer l’IA dans nos métiers aujourd’hui ?

Tout d’abord, l’intégration de l’IA ne se résume pas à ajouter de nouvelles technologies aux processus existants. Elle nécessite plutôt une refonte de l’organisation pour aligner les collaborateurs avec l’outil. Pour cela, Bertrand Duperrin recommande de « rebâtir l’organisation pour l’IA, car ce n’est pas l’IA qui va se transformer en agent de changement tout seul. » Cela signifie repenser les processus internes et la structure organisationnelle pour mieux intégrer l’IA. Pour cela, vous pouvez former les collaborateurs, adapter la façon de travailler et créer une culture d’innovation où l’IA est vue comme une opportunité à saisir ! Ce que nous dit B. Duperrin, c’est que l’IA ne transformera pas les entreprises de force : elle demande de la confiance, de la flexibilité et une nouvelle organisation.

À travers la métaphore des « cailloux », Philippe Le Maire explique comment l’IA peut résoudre à la fois des petits et des grands problèmes quotidiens, comme par exemple:

• rédiger des e-mails plus rapidement,
• synthétiser des documents,
• générer du contenu,
• offrir des services personnalisés comme les bot FAQ, rendant les processus plus efficaces.

Cependant, pour limiter les risques de l’IA et réussir son intégration, une approche pragmatique et minutieuse est nécessaire. Les entreprises doivent choisir les bonnes solutions IA pour les bons usages et établir des règles de gouvernance claires. Et oui, nos 3 experts vous le diront : attention aux risques ! 🚨

Comment faire face aux risques de l’IA en termes de protection des données ?

La protection des données est un enjeu crucial dans le déploiement de l’IA ! Voici quelques conseils pratiques de nos experts pour minimiser les risques liés à l’IA : 

• Philippe Le Maire insiste sur l’importance de “protéger ses données ». Selon lui, “pour que l’IA soit pertinente, il faut lui partager énormément de données !”. Il précise : “moi et beaucoup de gens qui ont compris ça, ne souhaitons pas que les GAFAM puissent connaître toutes ces informations : qui on est, ce qu’on aime, ce qu’on n’aime pas, quels sont nos objectifs, etc. Alors, il faut que ces informations restent confidentielles, car l’intérêt des GAFAM derrière est d’exploiter ces données pour pouvoir former leur prochaine IA.” Il recommande alors 2️⃣ choses :

1. Choisir des solutions qui permettent de masquer les informations envoyées aux IA, par exemple grâce à la pseudonymisation ou l’anonymisation.
2. Utiliser le bon outil pour le bon usage, par exemple pour faire du marketing, on peut prendre un LLM (Large Language Model) qui n’est pas privatif.

• Philippe Pinault ajoute que les entreprises doivent également vérifier “le cadre légal et de régulation applicable”, notamment en Europe avec la RGPD. Il précise que la chose à ABSOLUMENT ne pas faire est “d’envoyer des données sensibles sur des IA non souveraines et hébergées aux États-Unis”.

• Finalement, il alerte à rester vigilant. Selon lui, “le maillon faible en matière de sécurité est souvent l’individu. C’est souvent l’individu qui n’a pas conscience des risques qu’il fait courir à son organisation en ayant certaines pratiques. Et je pense qu’aujourd’hui, il y a un vrai déficit d’accompagnement, de formation et d’explication à ce que sont les enjeux de l’IA.”

Talkspirit, une solution 100 % souveraine

D’ailleurs, le risque avec les GAFAM s’étend à l’usage de tous vos outils ! Pour limiter ces risques, il est possible aujourd’hui de travailler avec des solutions 100 % souveraines, par exemple avec Talkspirit. Notre Digital Workplace tout-en-un vous aide à répondre à vos besoins en communication, collaboration, animation de communautés et gouvernance, le tout en restant souverain. Vous pouvez y retrouvez plusieurs fonctionnalités dopées à l’IA, notamment :

• un chatbot FAQ qui répond automatiquement aux questions des collaborateurs ;
• un organigramme intelligent qui permet de générer le contenu d’un rôle avec l’IA, et ainsi de cartographier deux fois plus rapidement votre organisation !

Découvrez comment Talkspirit peut transformer votre organisation dès aujourd’hui !

Qu’en est-il des enjeux éthiques ?

Les risques de l’IA liés aux valeurs, à la diversité et au sens du travail soulèvent d’importantes questions éthiques. Nos experts le soulignent bien en rappelant que “ça fait peur aux gens”, d’après les mots de Bertrand Duperrin. Pour lui, c’est clair, « l’IA ne sera jamais plus ou moins éthique que ceux qui la conçoivent et ceux qui l’utilisent. » 

Il explique que la technologie est neutre et les questions éthiques doivent être portées au niveau humain et organisationnel. D’ailleurs, c’est pourquoi “les algorithmes peuvent amplifier les biais existants”, car ils peuvent reproduire et accentuer les préjugés présents dans les données d’entraînement selon leur origine (par exemple, une IA américaine aura un point de vue américain). Philippe Pinault confirme. Selon lui, “une technologie ne peut pas être complètement déconnectée d’un socle culturel et de valeurs. » 

Par conséquent, les entreprises doivent faire des choix technologiques qui soutiennent leurs valeurs et leur mission. Philippe Pinault explique qu’elles “ne pourront plus osciller entre l’ambition de créer un impact positif et des décisions qui en sont déconnectées.” 

En fin de compte, l’éthique de l’IA repose sur les décisions humaines et la gouvernance mise en place. Les organisations doivent être conscientes des implications éthiques de leurs choix technologiques et agir en conséquence pour garantir une utilisation responsable de l’IA.

Pour conclure

L’intelligence artificielle peut apporter des bénéfices incroyables aux entreprises ! Mais attentions aux risques de l’IA ! Son adoption doit être faite avec prudence, discernement et conscience. Pour profiter des opportunités qu’elle offre, il faut passer par des étapes clés : choisir les bonnes IA pour les bons usages, mettre en place des règles de gouvernance claires, sensibiliser vos équipes aux enjeux éthiques et de sécurité. Bertrand Duperrin le dit bien : « inclure l’IA dans l’entreprise, c’est un peu comme ajouter un nouveau collaborateur. C’est un choix culturel et humain, au-delà de la technologie. » Maintenant, c’est à vous de faire le bon choix en prenant en compte les besoins et les valeurs de votre organisation !

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